Voyage Hongrie-Serbie version longue

Dans ce récit de voyage il y a un mélange de mes photos et celles de mon père donc ça donne 2 points de vue différents, et ça nous permet de nous voir tous les deux.

J'avais comme projet d'aller en vacances à Budapest depuis que je suis en Roumanie, mais les choses ont fait que l'année dernière, ça n'a pas été possible, donc je comptais bien me reprendre cette année. Et comme mon père a décidé de se joindre à moi, et qu'il peut conduire manuel, ça s'est transformé en road-trip jusqu'à Belgrade, la capitale de la Serbie.

J'étais très contente de découvrir ces pays, et en plus des deux capitales, j'ai essayé de choisir des endroits à visiter pas très touristiques, qui sortent un peu des sentiers battus pour visiter les pays authentiquement.

Au départ, je trouvais que les deux pays, bien qu'ayant une frontière commune, n'avaient pas grand chose en commun. La Serbie est slave, la Hongrie est une enclave finno-ougrienne, donc ce ne sont pas du tout les mêmes peuples. Cependant, au cours du voyage j'ai appris que le Royaume de Hongrie, autrefois très grand (et comprenant entre autres la Transylvanie roumaine) s’étendait jusqu'à Belgrade, et englobait le nord de la Serbie. Les deux pays sont donc lié dans l'histoire, et c'était finalement une bonne chose de les visiter dans le même voyage.

KECSKEMÉT

Cette charmante petite ville hongroise a été notre première escale, pour quelques heures

Marché extérieur

Opéra

BUGAC

Tout en continuant notre chemin vers le sud, nous nous sommes enfoncés dans la campagne hongroise, autour du village de Bugac

Vaches hongroises, identifiables à leurs cornes

SZEGED

Une ville au sud de la Hongrie, tout près de la Serbie. Très décorée pour Noël, aussi belle de jour que de soir. Également reconnue pour son paprika

Hôtel de ville

Université

Église votive

Et son labyrinthe de bottes de foin

Opéra

Vue de l'autre côté de la Tisza

Église orthodoxe serbe, il y a une forte minorité de Serbes dans la ville

Église votive de jour

Carillon en face de l'église votive, qui s'anime deux fois par jour

Goulash au paprika, plat hongrois particulièrement réputé à Szeged

Synagogue

SUBOTICA

Entrée en Serbie. Cette ville a longtemps fait partie de la Hongrie, au 19e siècle. Il me tardait de découvrir la Serbie, surtout après les recherches que j'avais faites sur la Yougoslavie lors de mon séjour en Croatie. Je crois que mon père, lui appréhendait cette rencontre. Les médias nous ont véhiculé une Serbie mauvaise, détruite, arriérée. Rien de plus faux, et je pense que cette première petite ville, décorée elle aussi, a bien cassé l'image! Notre principale activité a été le marché de Noël.

Un sympathique confectionneur de Kurtos Kalac, un gâteau en fait hongrois, mais mangé partout autour

Opéra

Musée d'art contemporain. L'extérieur est plus beau que l'intérieur

En quittant Subotica, nous avons fait un court arrêt à un lac:

BELGRADE

La capitale de la Serbie, détruite une trentaine de fois, conquise tour à tour par les Ottomans et les Hongrois, avant d'être au centre de la guerre de Yougoslavie.

Au début des années 1900, la Slovénie, la Croatie, la Serbie (comprenant Kosovo, Macédoine et Monténégro) et la Bosnie étaient des royaumes indépendants, qui se sont unis en 1918. Ils ont été occupés par les Nazis pendant la 2e guerre mondiale. Dans les années 50, Tito, le futur dirigeant, idéaliste, crée son propre socialisme (la Yougoslavie ne faisait pas partie de l'union soviétique). Tous les peuples doivent cohabiter au sein du même pays, mais ne sont pas, par exemple, représentés également dans le gouvernement. Ceci crée des tensions entre les ethnies, surtout après le mort de Tito en 1980, et mène à la guerre, peu après la chute du communisme, quand chacune des provinces déclare tour à tour l'indépendance, entreprend une purge ethnique, accuse les peuples avec qui ils cohabitaient autrefois, etc. Bien que la guerre se soit officiellement terminée dans les années 1990, il y a encore aujourd'hui des répercussions, des gens qui ont été chassés de leurs terres et qui ne peuvent toujours pas y retourner, des anciennes provinces (Kosovo) dont le statut indépendant n'est pas encore officiellement reconnu partout. Ceci est un résumé très très concis d'une guerre extrêmement complexe.

Belgrade signifie «ville blanche». En marchant dans ses rues, on constate qu'effectivement les bâtiments sont tous clairs, et surtout, qu'il n'y a pas de traces apparentes des récents conflits. J'ai personnellement adoré Belgrade pour son énergie inspirante, son architecture brutaliste, mais je pense que c'est le genre d'endroit qui n'est pas ouvertement beau et grandiose, donc qui ne plaira pas nécessairement à tout le monde. Je pense que pour vraiment l'apprécier, il faut connaître son histoire, et rechercher les traces du communisme yougoslave.

Le centre ville était extrêmement lumineux et décoré, et bruyant toute la nuit

Marché de Noël

Marche dans la forteresse enneigée:

Visite du musée de Yougoslavie, bâtons de relais offerts à Tito pour sa fête

Beaucoup de peintures du rue

Opéra

Smootie!

Quartier  Skadarlija, piéton et coloré, un coin à part:

 Changement de quartier

Kinder surprise

Hôtel de ville

Église St-Marc

Piste de tramway

Visite du musée Nikola Tesla

Église orthodoxe Sainte-Sava

Quartier Novi Beograd, un exemple parfait d'architecture brutaliste

Tour Zepter, signature de Belgrade

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BUDAPEST

Dernier arrêt, dans une ville magnifique et plus connue, qui peut plaire à n'importe quel visiteur. Dans mon cas, maniaque de l'histoire du communisme, j'ai été servie

 Le Parlement sous toutes ses coutures:

 

Visite à l'intérieur de la forteresse, côté Buda:

 

 



 

 

Beaucoup d'escaliers

 

Vue de Buda, du côté Pest

Zoom sur le Bastion des pêcheurs. Les 7 tours représentent les chefs des 7 tribus qui se sont unies pour créer la Hongrie au début des années 1800. Cent ans plus tard, alors que la Hongrie était encore dans l'Autriche beaucoup de constructions pour embellir la ville ont été faites, dont le parlement et le Bastion. Au départ il était blanc, mais l'ère industrielle l'a noirci. Il est redevenu blanc, et un des meilleurs points de vue sur l'autre rive du Danube, Pest.

Il y avait beaucoup plus d'attraction touristiques du côté de Pest. Voici d'abord Pest, vue de Buda:

Depuis la grande roue

Le Chain Bridge

Voici ensuite des vues de Pest depuis le sommet d'une église:

 







Le New York Cafe:

 

Plateau pour le thé et concert

Monument des héros:

 J'ai trouvé une place à smootie :)

 

Ruin Pub, un parmi tant d'autres, installés dans des bâtiments autrefois en ruines, et décorés de vieilleries pour un effet global divertissant:

 

 

 
 

 

Les gens laissent des messages et des graffitis, comme moi:

 

Lecture sur le communisme

 

 Ballet Giselle:

Profondeur du métro:

Statut de la liberté version hongroise

Marché intérieur:

Beaucoup de piments

Visite d'une bibliothèque époustouflante:

Bain thermal:

 L'une des plus grosses patinoires extérieures d'Europe:

 Dans les rues:

Grand Hotel Budapest

Commémoration pour les gens fusillés et jetés dans le Danube pendant la Deuxième Guerre Mondiale

Synagogue

Fascination

Avec Sissi, Impératrice d'Autriche et Reine de Hongrie

 

 

Activité la plus marquante, visite de la maison de la terreur, dans l'ancien quartier général  du Parti communiste hongrois, qui comprenant également des prisons où étaient torturés des gens. Une visite fascinante sur la vie sous le joug communiste soviétique

Un fragment du mur de Berlin:

 Et du rideau de fer:

Voilà! Un voyage marquant!